Ramesh Pavadépoullé est un formateur expert, spécialisé en sécurité de l’information, gestion des risques et continuité d’activité, notamment il dispose de 15 ans d’expérience dans le domaine de la formation.
Il est plus particulièrement chargé de la gestion de la plateforme de digital learning, de l’accompagnement des nouveaux formateurs et de tout ce qui concerne le pôle e-learning au sein de Certi-Trust.
1. Quel est votre parcours professionnel ?
J’ai un parcours très diversifié à l’international et qui s’est spécialisé au fil de mes 15 ans d’expérience autour des sujets de management de sécurité de l’information et cyber-sécurité.
J’ai eu l’occasion de pratiquer les métiers de consultant, directeur de mission, expert, auditeur, formateur mais aussi directeur général et responsable de business unit, dans différents contextes (start-up, TPE, grande entreprise, mutlinationale) et sur plusieurs pays en Europe du Nord, Afrique du Nord, Moyen-Orient, et Asie.
2. En quoi consiste le métier de formateur pour vous?
Il s’agit de transmettre son savoir, son savoir-faire et son expertise de manière précise et ciblée afin de participer activement au développement personnel et professionnel de nos apprenants.
3. Pourquoi ce métier ?
C’est une véritable passion qui a toujours été présente dans mon métier initial de consultant, pour devenir aujourd’hui ma principale activité. Mes forces personnelles principales étant l’analyse, la réflexion, la curiosité et la transmission, ce métier me permet ainsi de m’épanouir sur mes forces.
4. Quels sont les changements que font les formateurs pour s’adapter aux nouveaux outils de formation ?
Au-delà des outils technologiques, il y a des changements profonds qui s’opèrent actuellement dans notre façon de former et d’enseigner, hérités des dernières recherches scientifiques en neuro-sciences. La maitrise des outils digitaux ne représente en fait qu’une seule face de la pièce, les aspects didactiques et pédagogiques engendrés par la neuro-pédagogie sont tous aussi essentiels.
5. Parle-t-on toujours de formation en présentiel ou l’avènement des méthodes de formation en ligne a rendu les méthodes traditionnelles sans grande importance ?
J’orienterais le début plutôt autour de deux notions
- Contact humain et social direct versus contact via écran interposé
- Dispositif synchrone (online – offline) versus dispositif asynchrone (online)
Nous sommes « cablés » pour mieux apprendre des autres, je ne crois pas à l’efficacité globale des dispositifs 100% en ligne, sans interaction et synchronicité. Il faut pouvoir trouver le bon équilibre entre classe en ligne, classe présentielle, temps de réflexion / travail individuel, temps de travail en groupe.
Ces ingrédients sont fonction de la matière et du profil des apprenants.
6. Quel est votre conseil aux personnes qui veulent pratiquer ce métier ?
Posséder une expertise reconnue ne fait pas nécessairement de vous un bon formateur. D’une part, il faudrait maitriser les bonnes méthodes didactiques et pédagogiques et d’autre part s’adapter (et se former soi-même) aux nouveaux outils de formation digitaux (serious gaming, réalité virtuelle, adaptive learning, rich media learning, tableaux collaboratifs…). La pratique constante de l’empathie est aussi synonyme de succès, le savoir transmis avec des émotions sera toujours mieux retenu que sans.